A St Andrews, en Écosse, Victor Perez remporte le prestigieux tournoi de l’Alfred Dunhill Links Championship, sa première victoire sur l’European Tour.
Pour sa toute première saison sur l’European Tour, Victor Perez frappe un grand coup. Il s’impose en terres écossaises, dans le berceau du golf, à l’occasion de l’Alfred Dunhill Links Championship, face à quelques-uns des meilleurs joueurs du monde : Tommy Fleetwood, Jon Rahm, Rory McIlroy, Justin Rose, Tony Finau… Disputé sur trois parcours mythiques de la région, Carnoustie, Kingsbarns et l’Old Course de St Andrews, où se jouait notamment le dernier tour, celui-ci s’est vite transformé en un mano-à-mano entre le Tarbais de 27 ans et l’Anglais Matthew Southgate. Mené après les 9 premiers trous, Victor Perez a su rester patient. Son birdie sur le par 5 du 14 contre un bogey pour son partenaire du jour remettait les deux hommes à égalité. « Après le birdie au 14, j’ai juste essayé de jouer coup après coup et de défendre mes chances », racontait ce géant de près de deux mètres, caddeyé par l’expérimenté JP Fitzgerald, l’ex-caddy de Rory McIlroy.
Presque une victoire à domicile !
Le trois-putts concédé par Southgate au 17 offrait alors à Victor Perez un coup d’avance avant d’aborder le 18 pour finalement s’imposer en -22, avec quatre cartes sous le par (64, 68, 64, 70), un coup devant son adversaire malheureux. Une victoire saluée par une douche au champagne offerte par Raphaël Jacquelin et le clan français sous les yeux de son amie écossaise avec qui il s’est installé dans une maison à Dundee, à une demi-heure des prestigieux links écossais. Presque un titre à domicile ! « Il n’y a rien d’équivalent à une victoire. Cela vous donne une confiance incroyable. En plus durant ma première année, c’est juste fantastique… », commentait Victor, dont ce succès le propulse à la 17e place européenne et à la 72e place mondiale. D’autres Français se sont illustrés à St Andrews avec des places d’honneur comme Mike Lorenzo-Vera, 15e à -17, Victor Dubuisson, 26e, à -15, Benjamin Hébert et Matthieu Pavon, ses collègues au sein du Team Saint-Laurent, 46e à -12, Julien Guerrier, 56e à -7 et enfin dernier qualifié du cut, Raphaël Jacquelin, 60e à -4.