123e US Open, c’est parti

Dès ce jeudi débute la 123e édition de l’US Open, le 3e majeur masculin de l’année. Tous les meilleurs, PGA Tour et LIV Golf, sont réunis sur le tracé du Los Angeles Country Club, qui accueille cette épreuve pour la toute première fois. Le parcours sera une nouvelle fois un monstre de difficulté, avec ses 6785 mètres pour un par 70. Le North Course, inauguré en 1928 et remanié en 2010 par Gil Hanse possède deux pars 3 qui risquent de beaucoup faire parler, le très long n°11 avec ses 265 mètres et le très court n°15 avec ses 113 mètres, mais au green diabolique…

Le gratin du golf mondial

Tous les meilleurs joueurs du monde seront présents pour se partager les 17,5 millions de dollars de dotation (dotation de 2022, celle de 2023 n’est pas encore connue), à commencer par le tenant du titre l’Anglais Matthew Fitzpatrick. On y attend aussi le n°1 mondial l’Américain Scottie Scheffler, très en forme et grand favori, ainsi que son dauphin l’Espagnol Jon Rahm, vainqueur du Masters en début de saison. L’Irlandais du Nord Rory McIlroy, toujours en attente d’un nouveau sacre majeur depuis 2014 sera aussi au rendez-vous, tout comme Brooks Koepka, le récent vainqueur de l’US PGA et parti sur le LIV Golf. Les deux hommes sont d’ailleurs associés pour ce premier tour. Ambiance !

Et cinq Français !

Mais cette édition 2023 de l’US Open marque aussi un record pour le golf tricolore puisque 5 de nos représentants seront au départ. Mieux encore que les 4 Français alignés à l’US Open 2020… Nous pourrons ainsi suivre Victor Perez, qualifié par son classement mondial, Romain Langasque, grâce à ses bons résultats récents sur le DP World Tour, mais aussi Matthieu Pavon et Paul Barjon, qui évolue sur le Korn Ferry Tour, issus des qualifications et enfin un invité de dernière minute, l’amateur Bastien Amat, première réserve après les qualifications et qui a bénéficié d’un désistement.

Les heures de départ et leaderboard sont à retrouver à l’adresse : www.usopen.com

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Julien Sale tout près de la victoire…

Avec un dernier tour en 66 (-6), meilleure carte du jour, sans le moindre bogey, Julien Sale avait toutes les raisons d’y croire. Au bout des 4 tours, le Français s’est retrouvé co-leader en -15, de l’Andalucia Challenge de Cadiz, épreuve du Challenge Tour disputée en Espagne, pour un play-off à six joueurs ! Sur le par 3 du 18, où se sont départagés les ex-æquo, Julien Sale et l’Anglais Sam Hutsby ont signés chacun un birdie, se débarrassant ainsi de l’Italien Filippo Celli, leader au départ du dernier tour, du Danois Nicolai Kristensen, du Suédois Jesper Svensson et d’un autre Français Clément Bérardo (68, 68, 69, 68) qui, avec cette belle 2e place, pointe en 20e position du classement Challenge Tour.

Julien Sale bien lancé

Il ne restait plus alors que deux hommes en lice sur le tracé de l’Iberostar Real Golf Novo Sancti Petri, à Cadix. Les deux adversaires se neutralisant au 2e trou avec chacun un par, avant que Julien ne concède un bogey, toujours sur ce par 3 du 18 et laisse échapper la victoire à l’Anglais Sam Hutsby, 34 ans, qui signait seulement son deuxième succès sur le Challenge Tour après son titre au Kazakhstan en 2014. De son côté, Julien Sale est passé tout près d’ouvrir son compteur de victoires sur le Challenge Tour, à 25 ans, moins d’un an après être passé pro. Grâce à 4 belles cartes en 72, 65, 70 et 66, le Réunionnais signe une belle place d’honneur qui le propulse au 32e rang du classement provisoire du Challenge Tour.

Les autres Français

Deuxième du classement au départ du dernier tour, à un coup du leader, le Français Martin Couvra, 20 ans et encore amateur, a connu un dimanche compliqué avec une dernière carte de 77, après des scores de 68, 67 et 67. Forcément très déçu, il doit se contenter de la 19e place, mais continue de faire le plein d’expérience. De son côté, Tom Vaillant, le 4e Français a avoir passé le cut prend la 45e place avec des scores de 71, 70, 73 et 70.

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Accord entre le PGA Tour et le LIV Golf, le golf mondial à nouveau uni !

Personne ne sait encore exactement les détails de cette nouvelle alliance, mais les trois grands circuits masculins de golf que sont le PGA Tour, le DP World Tour et le LIV Golf viennent d’annoncer la création d’une nouvelle identité à but lucratif (dont on ignore encore le nom), détenue collectivement, et selon le communiqué publié par le PGA Tour : « afin de s’assurer que toutes les parties prenantes bénéficient d’un modèle qui offre un maximum d’excitation et de compétition entre les meilleurs joueurs ».

Jay Monahan sur la sellette ?

Mais l’annonce qui devait mettre fin à plus de 12 mois de guerre des circuits de golf, ne fait pas que des heureux… A commencer par les joueurs qui ont fait le choix de la loyauté en restant fidèles au PGA Tour ou au DP World Tour, en refusant de jolis chèques. Ainsi, Jay Monahan, le patron du PGA Tour a été fortement chahuté lors d’une réunion qu’il a eu avec les représentants des joueurs de son circuit qui se sentent trahis et qui sont nombreux à réclamer sa tête !

McIlroy veut voir le LIV Golf disparaître

Le principal soutien du PGA Tour, Rory McIlroy, a expliqué éprouver des sentiments mitigés face à cette annonce, dont il a été mis au courant en même temps que tout le monde, le 6 juin 2023. Mais le Nord-Irlandais a aussi avoué entretenir de la haine à l’égard du LIV Golf, dont il espère la disparition… De son côté, Jay Monahan a concédé que c’était le bon moment pour discuter avec le PIF, le Fonds d’Investissement Public d’Arabie Saoudite, qui possède le LIV Golf et qu’au final tous les joueurs et le golf dans son ensemble sortiraient vainqueurs de ce nouvel accord. Mais la division entre les joueurs du PGA Tour et ceux du LIV Golf reste tenace et même si l’argent atténue les dissensions, la cohabitation s’annonce difficile…

Les espoirs français

Du côté du DP World Tour, la nouvelle signifie que des joueurs comme Ian Poulter, Lee Westwood, Sergio Garcia ou Henrik Stenson pourront jouer la Ryder Cup, mais en 2025, à condition qu’ils redeviennent membre du DP World Tour d’ici là. Quant à la ffgolf, elle entend bien tirer son épingle du jeu à l’occasion de ce nouvel accord, et pourquoi pas accueillir en 2025, (après les Jeux olympiques en 2024), une grande épreuve de cette nouvelle entité.

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Julien Guerrier, 2e à Hambourg !

Alors que le Porsche European Open, disputé sur le golf de Green Eagle, à Hambourg, était remporté par le jeune Nord-Irlandais Tom McKibbin, le Français Julien Guerrier prenait une belle 2e place ex-æquo, aux côtés des Allemands Max Kieffer et Marcel Siem. Les trois hommes terminent à -7, deux coups derrière McKibbin (-9 en 283), originaire du Holywood Golf Club, près de Belfast, comme un certain Rory McIlroy et qui remporte donc à 20 ans son premier tournoi sur le DP World Tour, après seulement 26 départs…

A shot worthy of winning any golf tournament #PEO23 pic.twitter.com/t6Ukajqxt7

— DP World Tour (@DPWorldTour) June 4, 2023

Julien Guerrier, solide 2e

Impeccable au long jeu, Julien Guerrier pouvait juste nourrir quelques regrets au putting. En effet, à part un putt de plus de 20 mètres au 8 et une belle approche-putt au 18, le Rochelais n’a jamais réussi à convertir sa demi-douzaine d’occasions de birdies à moins de 5 mètres. Mais avec des cartes de 72, 74, 67 et 72 (285, à -7) sur le terrible par 73 de ce parcours d’Hambourg, surnommé le Green Monster, Julien Guerrier signait avec cette 2e place ex-æquo, sa meilleure performance depuis son retour sur le circuit européen en 2018. Il pointe désormais à la 25e place du classement provisoire du DP World Tour.

Les belles perfs tricolores

Mais cette semaine à Hambourg faisait d’autres heureux dans le camp tricolore. Ainsi, Frédéric Lacroix, redescendu sur le Challenge Tour cette saison, y signait une belle 5e place tout seul à -5 au total, avec des cartes de 73 73 71 70. Tandis que Romain Langasque, grâce à sa 10e place à -2 (73, 75, 74, 68), s’offrait, quant à lui, un billet pour disputer le prochain US Open au Los Angeles Country Club du 15 au 18 juin. En effet, un mini-tour sur 4 tournois devait offrir deux places aux meilleurs joueurs non encore exemptés. Grâce à son dernier tour en 68 (-5), Romain Langasque retrouvera ainsi à Los Angeles, pour le 3e majeur de l’année, ses deux compatriotes Victor Perez (qualifié par sa place dans le top 60 mondial) et Matthieu Pavon (ayant gagné sa place lors de la qualification à Walton Heath, en Angleterre). Parmi les autres Français, Matthieu Pavon termine 20e dans le par, Adrien Saddier est 22e à +1, Julien Brun est 29e à +2, Clément Sordet est 39e à +4, Jeon weon Ko est 44e à +5, Antoine Rozner et Mike Lorenzo-Vera sont 52e à +6 et Ugo Coussaud est 65e à +8.

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US PGA – Brooks Koepka à nouveau majeur

Le suspense aura duré quasiment jusqu’au bout du 4e tour lors de cet US PGA, disputé sur l’East Course du golf d’Oak Hill, près de Rochester, dans l’état de New-York. L’Américain Brooks Koepka et le Norvégien Viktor Hovland se rendant birdie pour birdie, l’écart entre les deux hommes s’était réduit à un coup au 16. Mais c’est justement sur ce par 4 que Hovland a concédé un double bogey rédhibitoire face à un 7e birdie pour Koepka, qui avec 4 coups d’avance désormais pouvait s’envoler vers la victoire.

Driver ➡️ Putter for Brooks ⛳️#PGAChamp pic.twitter.com/FLrQgLyqWQ

— PGA Championship (@PGAChampionship) May 21, 2023

Scheffler de nouveau n°1 mondial

Avec des cartes de 72, 66, 66 et 67, le Floridien s’imposait en -9, deux coups devant Viktor Hovland et Scottie Scheffler, 2e ex-aequo à -7, ce dernier en profitant au passage pour récupérer sa couronne de numéro 1 mondial, face à un Jon Rahm, perdu dans le fond du classement, à la 50e place. Sur le parcours d’Oak Hill, à nouveau ensoleillé, après les conditions dantesques du samedi, Brooks Koepka remportait son 5e majeur (seuls 14 joueurs dans l’histoire du golf en comptent plus) et son 3e Wanamaker Trophy, la lourde coupe de l’US PGA.

The Wanamaker Trophy belongs to @BKoepka once again. #PGAChamp pic.twitter.com/ktSAiWsmcJ

— PGA Championship (@PGAChampionship) May 21, 2023

Koepka, retour en force

Après des mois de doutes, entre sa blessure au genou et son départ sur le LIV Golf, Brooks Koepka a patiemment reconstruit son swing et restauré sa confiance, qui lui avait permis d’être l’homme des grands rendez-vous dans les années 2017-2019, avec 4 majeurs en 3 ans ! Déjà animateur du dernier Masters durant trois tours, avant de céder au dernier face à Jon Rahm, Brooks Koepka n’a cette fois rien lâché et à 33 ans remonte à une belle 13e place mondiale, après de longs mois d’errances…

Le conte de fées pour Block

L’autre grand bonhomme de ce 105e USPGA aura été Michael Block. Pro enseignant en Californie, ce joueur de 46 ans a terminé à une magnifique 15e place (jamais un pro PGA n’avait fait aussi bien depuis 1986). Il a aussi disputé le dernier tour avec Rory McIlroy et réussi, cerise sur le gâteau, un trou en un sur le 15 ! Une semaine de rêve pour Block qui est reparti d’Oak Hill avec un chèque de 288 000 $…

MICHAEL. BLOCK. ACE. #PGAChamp pic.twitter.com/YitD2QLDB7

— PGA Championship (@PGAChampionship) May 21, 2023

Victor Perez dans la zone avec les fers

➡ Tour 4 ⛳#PGAChamp @PGAChampionship pic.twitter.com/VrEvxLc7aC

— CANAL+ Golf (@Canalplusgolf) May 21, 2023

Victor Perez, 12e et 59e mondial

Le seul tricolore qualifié dans l’épreuve, Victor Perez a réalisé une superbe semaine à Oak Hill. Le n°1 Français termine 12e au classement final, dans le par total, avec des cartes de 70, 72, 69 et 69. Ce dernier s’est même offert le luxe de pointer à un moment à la 4e place le dernier jour, après un départ canon et 5 birdies en 4 trous (du 2 au 5) ! Victor a encore enquillé deux autres birdies au 9 et au 16, mais a aussi concédé des bogeys aux trous 7, 8 et 15, ainsi qu’un double bogey au 17, qui le prive d’un top 10. Cette 12e place lui assure quand même de jouer l’USPGA l’an prochain et le relance dans le classement Ryder Cup, ainsi que dans sa quête d’obtenir sa carte sur le PGA Tour l’an prochain.

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Wedge Inesis 900

En complément de la très réussie série 900, Inesis a décliné sa gamme en plusieurs wedges. Et comme pour les fers, la marque golf du groupe Decathlon a eu l’excellente idée de s’appuyer sur un design classique, sobre et élégant. Le résultat ne souffre d’aucune critique tant sur le plan esthétique que lors de la prise en main. Destinés aux joueurs « experts » selon la terminologie d’Inesis, à savoir les joueurs à moins de 15 d’index, le wedge 900 se pose bien et ses lignes à l’adresse sont fines. Pour résumer, il inspire confiance et donne très envie de le jouer… D’ailleurs, à l’usage, les bonnes impressions se confirment. Une fois encore Inesis a fait le choix de ne pas tout révolutionner mais de s’appuyer sur des recettes qui marchent.

4 ouvertures, 2 longueurs, 2 vitesses…

Ainsi la tête forgée est en acier carbone 8620, réputé pour son toucher doux et agréable. Tandis que les stries de la face bénéficient de l’usinage CNC en forme de M pour une accroche optimale. Le tout associé à des manches Nippon Shaft en acier qui ont aussi fait leurs preuves. Rien de très novateur donc, mais un club qui « fonctionne » à merveille. Il est disponible en 4 ouvertures : 46°, 52°, 56° et 58°, en deux longueurs de manche et en deux flexibilités… mixte. C’est en effet, l’une des particularités des fers et wedges Inesis qui conviennent aussi bien aux hommes qu’aux femmes, puisque la longueur est déterminée par la distance entre la main et le sol de chaque joueur et le manche par sa vitesse de swing… Simple et efficace !

Spécificités

Tête : forgée en acier carbone 8620

Lofts : 48°, 52°, 56° et 58°. Rebond 10° sauf le 58° en 8°.

Manche : acier Nippon Shaft Pro en 850GH (regular) pour la Vitesse Moyenne et en 1050GH (stiff) pour la Vitesse Rapide.

Finition : chrome mat

Disponibilité : pour gauchers

Prix : 100 €

L’avis de Golf Magazine

Design : 5/5

Toucher : 4/5

Performance : 4/5

Prix : 5/5

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TaylorMade Mini Driver BRNR

Conçu comme un hommage au Ti Bubble 2, l’iconique driver de la fin des années 90, le mini driver BRNR reprend la forme de sa semelle en K et sa mythique couleur marron, remise au goût du jour… Au niveau des matériaux le BRNR utilise ainsi une combinaison de fibre de carbone, d’aluminium et d’acier et reprend les technologies modernes de TaylorMade comme la Twist face, la Speed Pocket, un hosel ajustable et deux poids interchangeables sous la semelle pour jouer sur la hauteur des trajectoires. Le Mini driver BRNR, que l’on peut aussi utiliser comme un bois 3, n’enregistre que 304cc en volume et est disponible en 11,5° ou 13, 5°. En flex stiff ou regular et en gaucher en 11,5°.479 € www.taylormadegolf.eu

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Callaway Big Bertha 2023

Il s’agit de l’un des noms les plus connus dans le monde du golf. La gamme Big Bertha de Callaway revient en 2023 avec au catalogue des drivers, des bois de parcours, des hybrides et des fers. Chaque modèle a été conçu pour obtenir un angle de lancement élevé, plus de longueur et de tolérance avec une extrême facilité de jeu. Cette gamme Big Bertha se décline aussi dans une version dite REVA, destinée aux femmes et pensé pour le jeu féminin, également en driver, bois, hybride et fers. Les tarifs sont les mêmes pour les modèles homme et femme, à 579 € pour les drivers, 349 € pour les bois de parcours et 299 € pour les hybrides. Quant aux fers, la série est à 1399 € en manche acier et 1499 € en manche graphite. www.callawaygolf.com

Le driver Big Bertha 2023
La gamme Big Bertha 2023 de Callaway est aussi déclinée en version REVA, pour femmes.
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A 14 ans, Louise Uma Landgraf s’impose à Terre Blanche !

Si le talent n’attend pas le nombre des années, la jeune amateur Louise Uma Landgraf vient de le prouver en remportant à seulement 14 ans le Terre Blanche Ladies Open. Sur une épreuve réduite à 36 trous, la jeune franco-thaïlandaise, sociétaire au golf du Kempferhof, près de Strasbourg a rendu deux cartes de 69 et 74.

Louise Uma Landgraf en play-off

Trois joueuses se retrouvent ainsi à égalité à -1, la jeune prodige amateur Louise Uma Landgraf, la Française Charlotte Liautier et la Néerlandaise Pasqualle Coffa. Dès le premier trou du play-off, disputé sur le trou 18 du parcours du Riou à Terre Blanche, Louise enquille un birdie depuis l’extérieur du green, pour remporter le titre et marquer de son empreinte cette 7e édition du tournoi.

Réussite Française

De manière générale, l’épreuve a plutôt bien réussi aux Françaises, puisqu’à la 4e place, dans le par, on trouve Chloé Salart et juste derrière, 5e ex-aequo à +1, Agathe Sauzon et Emie Peronnin. Soit tout de même 5 Françaises aux 6 premières places !

Les résultats

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Masters, la victoire pour Jon Rahm

Certaines victoires ont un goût particulier, comme celle de l’Espagnol Jon Rahm au Masters, pile 40 ans après le dernier succès dans l’épreuve de son mentor Severiano Ballesteros. Et cela le jour exact de la naissance de Seve, la légende du golf espagnol ! « Seve était avec moi, il m’a aidé à gagner », déclarait Jon Rahm qui s’impose en -12, avec une dernière carte de 69 (-3), lors d’un Masters fortement perturbé par les conditions météo.

Jon Rahm face au LIV

Avec 4 birdies aux trous 3, 8, 13 et 14 contre un seul bogey au trou 9, Jon Rahm a su se montrer patient. Il s’impose de 4 coups face à deux représentants du LIV Golf, Brooks Koepka, passé au travers de son dernier tour avec un ultime 75 (+3) et Phil Mickelson, auteur d’un fantastique 65 (-7) pour conclure. Le gaucher et senior américain signe la meilleure carte du jour et la meilleure de sa carrière à Augusta ! Les deux hommes terminent 2e ex-aequo à -8.

An opening par for Brooks Koepka keeps the lead at two. #themasters pic.twitter.com/ezGgeOncl0

— The Masters (@TheMasters) April 9, 2023

Phil, Brooks et Patrick

Un coup derrière à -7, on trouve un autre représentant du LIV Golf, en la personne de l’Américain Patrick Reed, heureux comme ses deux collègues de remonter dans le classement mondial. A la faveur d’un dernier 68, Reed prend la 4e ex-aequo, aux côté de Jordan Spieth, lui aussi ancien vainqueur du Masters et de Russell Henley.

Sahith dans les pas de Tiger

Mais l’un des coups du tournoi revient à Sahith Theegala qui, sur le par 3 du trou 16, le dimanche, réalise à peu près la même approche que Tiger Woods en 2005 lorsque la balle était venue mourir dans le trou… Ce quasi-hommage à Tiger s’en est suivi d’une formidable ovation et permet au rookie américain de prendre la 9e place, à -5, lui assurant déjà de revenir l’an prochain ! Voilà qui ne consolera sûrement pas le Tigre, forcé à l’abandon le samedi sur blessure.

Sahith Theegala chips in for birdie on No. 16 to move into a tie for third place. #themasters pic.twitter.com/bMrbBmYLKt

— The Masters (@TheMasters) April 9, 2023

La relève espagnole

Avec cette nouvelle victoire, la 2e en Grand Chelem après l’US Open 2021 et la 4e sur le PGA Tour cette saison, Jon Rahm, 28 ans, regagne son siège de n°1 mondial, face à Scottie Scheffler qui n’a pu faire mieux qu’une 10e place dans l’épreuve. Jon Rahm devient ainsi le 4e Espagnol à s’imposer dans le Masters après Severiano Ballesteros, José Maria Olazabal et Sergio Garcia.

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1er tour du Masters, Hovland, Rahm et Koepka en tête

C’est une pluie de scores sous le par qui s’est abattue sur Augusta, lors de ce premier tour du Masters, disputé sur le tracé d’Augusta. En effet, 36 joueurs ont joué sous le par ce jeudi, avec trois leaders à -7 et des cartes de 65.

Trois joueurs en tête

Dans ce trio de tête, on trouve le Norvégien de 25 ans, Viktor Hovland qui signe un 65 sans la moindre fausse note, lui qui n’a jamais trop brillé à Augusta puisque sa meilleure place est 21e en 2021. L’Espagnol Jon Rahm a, quant à lui, débuté au 1 avec un double bogey à cause de 4 putts sur le green…, avant de jouer en -9 sur les 17 trous suivants, pour une carte de 65. Enfin, Brooks Koepka, victorieux la semaine dernière sur le LIV Tour, le circuit dissident qu’il a rejoint, signe aussi un 65. Un bon début pour celui qui a raté le cut au Masters, ces deux dernières éditions…

Du monde aux aguets

Mais rien n’est joué pour le trio, puisque juste derrière, à deux points, on trouve l’ex-n°1 mondial, Jason Day, de retour en forme et Cameron Young, 4e ex-æquo à -5 (67). Tandis qu’à -4, 6e ex-æquo apparaissent dans le rétro quelques pointures comme Shane Lowry, Xander Schauffele, Adam Scott, Gary Woodland ou encore le n°1 mondial et tenant du titre Scottie Scheffler. Collin Morikawa ou Jordan Spieth sont 13e à -3. Justin Thomas, Cameron Smith et Matthew Fitzpatrick sont 17e à -2…

Rory et Tiger…

Quant à Rory McIlroy, l’un des grands favoris du tournoi, il n’a pu faire mieux qu’une carte dans le par, en 37e position. Le Nord-Irlandais, 2e à Augusta l’an dernier, ne s’est plus imposé en majeur depuis 2014. Mais il est aussi à la recherche de son premier Masters, le seul manquant à son palmarès, et qui lui permettrait de réaliser son Chelem personnel. Enfin, notons la carte de +2 de Tiger Woods, 54e et perclus de douleurs à la jambe droite. A 47 ans, le Tigre devra déjà essayer de passer le cut, alors que les conditions météo s’annoncent exécrables pour les prochains jours sur Augusta.

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Première victoire pour Ugo Coussaud !

Parti avec 4 coups de retard sur la tête, Ugo Coussaud a rendu une carte sans fausse notes en ce dernier jour. Le natif d’Angoulême, qui n’aura concédé qu’un seul bogey cette semaine, le 2e jour, sur le tracé de Karnataka, à Bengalore en Inde a enregistré cinq birdies le dimanche, dont deux aux trous 16 et 17 pour s’emparer de la tête et ne plus la lâcher. Avec des cartes de 68, 67, 68 et 67 pour un score de -18, Ugo Coussaud, 30 ans, s’offre lors du The Challenge by KGA, son premier titre sur le Challenge Tour.

Judged to perfection #TheChallenge | @UCoussaud pic.twitter.com/Y69bDvnoOS

— Challenge Tour (@Challenge_Tour) March 31, 2023

En tête du classement

Très en forme depuis le début de la saison, avec déjà deux tops 10, dont une 2e place lors du Bain’s Whisky Cape Town Open en Afrique du Sud, Ugo s’impose d’une longueur face à l’Espagnol Manuel Elvira et au Suisse Joël Girrbach, à -17. « Je ne savais pas quand elle allait tomber, mais je savais que ça arriverait », a confié le joueur basé au Pays basque, qui prend ainsi la première place de la Road to Mallorca, le classement du Challenge Tour.

Les autres Français

En 4e position, en -16, on retrouve le Hollandais Lars Van Meijel, leader au matin du dernier jour, chutant sur un mauvais 73, mais aussi le Français Frédéric Lacroix qui aura animé le tournoi toute la semaine avec de superbes cartes de 67, 66, 69 et 70, victime d’une petite baisse de régime sur le retour le dimanche… On notera également d’autres belles places d’honneur parmi les Français comme la 11e place de Mathieu Decottignies-Lafon à -13 ou encore Clément Berardo, 22e à -11, Robin Roussel, 35e à -9, Tom Vaillant, 37e à -8, Benjamin Hébert, 42e à -7 et Félix Mory, 61e, dans le par.

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